L’art du résultat : entretien avec le Dr Jérôme Quezel Guerraz
“Je ne cherche pas à séduire, je cherche à transformer”
Entretien avec le Dr Jérôme Quezel Guerraz, médecin esthétique à Perpignan
Dans un univers saturé de promesses “coup d’éclat” et de tendances virales sur Instagram, le Dr Jérôme Quezel Guerraz a choisi un autre chemin. À Perpignan, il s’est imposé comme une référence grâce à son exigence et ses résultats spectaculaires. Pas de gadgets, pas de machines dernier cri vendues comme des solutions miracles, pas de skinboosters préventifs à répétition. Ici, l’esthétique médicale est affaire de savoir-faire, de rigueur et d’actes qui comptent vraiment : peeling au phénol, blépharoplastie médicale, rhinoplastie sans chirurgie, remodelage du menton. Son credo ? Ne jamais promettre un effet éphémère, mais viser une transformation durable et cohérente.
Nous l’avons rencontré pour comprendre sa philosophie et son regard sur une médecine esthétique en pleine mutation.

“Pourquoi avoir choisi de ne pas suivre la mode des petits actes préventifs ?”
Parce que ce n’est pas ma conception de la médecine esthétique. Beaucoup de patients aujourd’hui sont tentés par des soins dits “préventifs” : un peu de skinbooster, une injection légère, un passage sous une machine qui stimule sans transformer. On leur vend du rêve à court terme. Mais au bout du compte, la peau ne change pas vraiment, les volumes non plus, et on recommence indéfiniment.
Moi, je préfère intervenir quand il y a un vrai besoin, quand un visage a perdu de sa structure, de sa lumière, de sa cohérence. C’est là qu’un geste bien choisi peut changer une vie.
“Vos patients disent souvent que vos résultats sont impressionnants. Qu’est-ce qui fait la différence selon vous ?”
La précision et l’expérience. Prenons le peeling au phénol : c’est un acte rare, puissant, qui demande une technicité extrême. Il ne s’improvise pas. Mais quand il est bien fait, le résultat est incomparable : la peau retrouve une texture, une fermeté, une jeunesse qu’aucune autre technique n’offre. Beaucoup de patientes me disent : “J’ai retrouvé le visage de mes 40 ans”.
C’est pareil pour la blépharoplastie médicale. Le regard, c’est la première chose qu’on perçoit d’une personne. Ouvrir un regard sans cicatrice, sans chirurgie lourde, c’est redonner de l’énergie et de la crédibilité sociale. Idem pour la rhinoplastie médicale sculptée, qui ne corrige pas seulement un nez mais redonne un équilibre global au profil, ou encore le menton, qui structure l’identité d’un visage.
“Vos avant/après circulent beaucoup, c’est votre carte de visite ?”
Oui, parce qu’au fond, la médecine esthétique, ce sont des preuves. On peut écrire de longs discours, mais un avant/après parle plus que mille mots. Je ne cherche pas à séduire par des slogans, je préfère montrer le concret. Un travail bien fait se voit.
Mais attention : spectaculaire ne veut pas dire artificiel. Mes résultats impressionnent parce qu’ils redonnent une vérité au visage. Une femme me disait récemment : “Ce n’est pas que j’ai changé, c’est que je me suis retrouvée”. C’est exactement ça.
“On parle beaucoup de naturalité aujourd’hui. Comment la définissez-vous ?”
Pour moi, la naturalité n’est pas synonyme de minimalisme. La naturalité, c’est quand un visage paraît vrai, cohérent, aligné avec ce que ressent la personne. Parfois, cela nécessite de grands gestes : traiter des rides profondes avec un peeling au phénol, corriger un nez qui déséquilibre un profil, repositionner un menton.
Le naturel, ce n’est pas se contenter d’un petit coup d’éclat qui ne change rien, c’est avoir le courage d’un vrai traitement, bien fait, qui redonne une harmonie profonde.
“Vous refusez donc certains actes ?”
Oui, et souvent. Je ne pratique pas certaines machines parce que je ne crois pas à leur efficacité réelle. Je n’accumule pas les skinboosters à la mode. Je préfère dire non plutôt que d’entretenir une illusion. Mon métier n’est pas de multiplier les séances inutiles, mais de trouver le geste juste, celui qui apportera un vrai bénéfice.
“Comment résumeriez-vous votre philosophie en une phrase ?”
Ne pas trahir le visage. Mon rôle n’est pas d’ajouter ni de fabriquer, mais de révéler. J’ai une responsabilité médicale et humaine : redonner confiance, énergie, équilibre. Pas créer un masque.

À l’heure où la médecine esthétique se banalise, le Dr Quezel Guerraz incarne une autre voie. Celle du geste sûr, du résultat tangible, parfois spectaculaire mais toujours cohérent. Pas de promesses superficielles ni de tendances passagères : ici, l’esthétique est un art exigeant, qui demande du courage autant au médecin qu’au patient.
“Je ne cherche pas à séduire, je cherche à transformer”, résume-t-il. Une phrase qui dit tout de sa pratique, et explique pourquoi son nom est aujourd’hui associé à des résultats qui marquent les esprits.







