Vieillir n’est pas un défaut : redéfinir la beauté après 40 ans
Et si vieillir n’était plus un mot tabou ?

Dans une société qui célèbre la jeunesse comme une norme, chaque ride devient un rappel silencieux du temps qui passe. On apprend à dissimuler, à “corriger”, à cacher les signes de l’âge comme s’ils étaient des fautes. Pourtant, rien n’est plus naturel — ni plus universel — que de vieillir.
Le véritable enjeu, ce n’est pas de figer le temps, mais de lui redonner du sens.
Vieillir, c’est évoluer. Et dans ce mouvement, la médecine esthétique ne joue plus le rôle de gomme, mais celui d’accompagnatrice. Elle aide à préserver l’harmonie d’un visage, son expressivité, sa cohérence.
“Le visage ne ment jamais”, rappelle souvent le Dr Jérôme Quezel Guerraz. “Mon rôle est de lui redonner sa lumière, pas de le transformer.”
Comprendre ce qui change après 40 ans
À partir de la quarantaine, les variations hormonales, la baisse du collagène et de l’élastine, ainsi que le ralentissement du renouvellement cellulaire modifient la texture et la structure de la peau.
Les pommettes s’affaissent légèrement, les cernes se creusent, la mâchoire perd de sa définition, et les tissus superficiels deviennent plus fins.
Mais ces changements ne sont pas synonymes de perte de beauté.
Ils traduisent simplement l’évolution naturelle d’un visage vivant.
Ce qui dérange souvent les patientes, ce n’est pas la ride elle-même, mais le décalage entre leur énergie intérieure et l’image qu’elles renvoient.
La mission du médecin esthétique n’est donc pas de “rendre plus jeune”, mais de restaurer la cohérence entre ce que l’on ressent et ce que l’on voit.
Concrètement :
Au niveau hormonal
- Diminution progressive des œstrogènes (chez la femme) : impact direct sur la qualité de la peau (perte d’élasticité, sécheresse, rides plus visibles).
- Baisse de la progestérone : dérèglement du cycle cutané, apparition d’imperfections ou de sensibilités accrues.
- Diminution de la testostérone (chez l’homme comme chez la femme) : fonte musculaire, baisse de tonicité et perte de densité des tissus.
- Dérèglement du cortisol (hormone du stress) : accentue l’inflammation, le vieillissement cutané et les déséquilibres métaboliques.
- Altération du métabolisme de la mélatonine et de la DHEA : fatigue accrue, sommeil moins réparateur, régénération tissulaire ralentie.
Au niveau cutané et cellulaire
- Baisse de la production de collagène et d’élastine : la peau devient plus fine, moins souple et moins résistante.
- Ralentissement du renouvellement cellulaire : le teint perd en éclat, la peau devient plus terne.
- Diminution du film hydrolipidique : sécheresse cutanée, inconfort, ridules de déshydratation.
- Microcirculation moins efficace : teint moins rosé, moins oxygéné.
- Altération du système lymphatique : tendance aux poches, gonflements matinaux, stagnation des toxines.
- Apparition de taches pigmentaires : photovieillissement cumulé, dérèglement de la mélanogenèse.
Au niveau musculaire et osseux
- Fonte musculaire progressive (sarcopénie) : relâchement des tissus, perte de soutien du visage et du corps.
- Résorption osseuse du massif facial : les structures de soutien (pommettes, mâchoire, orbites) se modifient, ce qui change les volumes du visage.
- Diminution de la densité osseuse générale : affaissement postural, épaules plus enroulées, impact sur la silhouette.
- Perte de tonicité posturale : modifications du port de tête, du maintien, et donc de la perception du visage.
Au niveau du métabolisme
- Ralentissement du métabolisme basal : le corps consomme moins d’énergie, favorisant la prise de poids.
- Redistribution des graisses : moins au niveau du visage, plus sur l’abdomen, les hanches ou les cuisses.
- Augmentation de la résistance à l’insuline : favorise la glycation du collagène, donc le vieillissement cutané.
- Ralentissement de la digestion et du transit : altération de l’éclat du teint, déséquilibres du microbiote cutané et intestinal.
Au niveau vasculaire et lymphatique
- Moindre oxygénation des tissus : ralentissement de la microcirculation cutanée, teint terne.
- Drainage lymphatique moins efficace : rétention d’eau, poches sous les yeux, gonflement du visage ou des jambes.
- Capillaires plus fragiles : rougeurs diffuses, couperose, rosacée plus fréquente.
Chacun vieillit à son rythme.
Certaines peaux restent fermes et épaisses, d’autres se fragilisent plus vite.
Tout dépend du terrain génétique, de la qualité du mode de vie, du niveau de stress oxydatif et des soins apportés au quotidien.
Vieillir n’est pas une perte, c’est une évolution
Ce que beaucoup ressentent à partir de 40 ans n’est pas tant une altération qu’un décalage entre leur énergie intérieure et l’image qu’ils renvoient.
On se sent vivant, dynamique, actif — mais le visage semble parfois en retard sur cette vitalité.
C’est là que la médecine esthétique contemporaine trouve tout son sens :
non pas comme un artifice, mais comme un accompagnement raisonné du vieillissement biologique.
Son rôle n’est pas de nier le temps, mais de soutenir les mécanismes naturels du corps, de restaurer la cohérence entre le ressenti et le reflet.
La médecine esthétique bienveillante : accompagner sans dénaturer
Le Dr Jérôme Quezel Guerraz défend une approche contemporaine, mesurée et éthique de la beauté.
Loin des excès et des standards figés, il privilégie la précision du geste, le respect des proportions et la recherche du naturel.
Cette “médecine esthétique bienveillante” repose sur quelques principes essentiels :
- Observer avant d’agir : comprendre la structure du visage, la dynamique musculaire et les zones d’expression.
- Corriger sans rigidifier : éviter le piège du visage figé ou standardisé.
- Préserver la personnalité : sublimer les traits au lieu de les uniformiser.
Chaque traitement devient une réponse sur mesure :
l’acide hyaluronique pour restaurer les volumes,
la toxine botulique en micro-dosage pour détendre sans figer,
les skinboosters et inducteurs de collagène pour stimuler la peau en profondeur,
et les peelings pour relancer la luminosité et la qualité du grain cutané.














