Peeling au phénol : une renaissance sans pansement occlusif, grâce à l’expertise du Dr Jérôme Quezel Guerraz
Quand l’expérience améliore le confort après un peeling profond.
Le peeling au phénol est l’un des traitements les plus puissants pour rajeunir la peau. Il agit en profondeur sur les rides, les taches et la texture cutanée, avec des résultats spectaculaires. Mais sa réputation de soin “lourd” effraie encore certains patients, en raison notamment du port d’un pansement occlusif après l’acte.
À Perpignan, le Dr Jérôme Quezel Guerraz a, au fil de son expérience, fait évoluer sa technique pour améliorer le confort de ses patients : plus de pansement occlusif, plus de retrait douloureux en cabinet. La convalescence se déroule désormais à domicile, dans des conditions plus simples et plus agréables, sans compromettre le résultat.

Q : D’où vient le peeling au phénol ?
Le peeling au phénol est l’un des plus anciens traitements de rajeunissement de la peau. Il a été mis au point dans les années 1950 aux États-Unis, lorsque des chirurgiens plasticiens ont découvert que certaines combinaisons chimiques pouvaient lisser les rides profondes et homogénéiser la peau sans chirurgie.
Depuis, la technique a beaucoup évolué. Les formulations et les protocoles se sont affinés, mais le principe reste le même : provoquer une régénération complète et profonde de la peau.
Q : Le mot “phénol” peut faire peur. Est-ce un produit dangereux ?
Non, pas lorsqu’il est utilisé dans de bonnes conditions. Le phénol est une molécule connue depuis le XIXᵉ siècle et utilisée dans plusieurs domaines médicaux.
Appliqué à des concentrations maîtrisées, il provoque une exfoliation contrôlée des couches profondes de la peau.
C’est un acte médical très précis, qui exige une grande expérience pour garantir la sécurité et la qualité du résultat.
Q : Quelle est la différence entre un peeling au phénol et un peeling classique ?
Les peelings superficiels, à base d’acides de fruits ou de TCA, agissent sur les couches externes de la peau. Ils donnent un teint plus éclatant, mais ne corrigent pas les rides marquées.
Le peeling au phénol agit plus en profondeur : il stimule la régénération du derme et entraîne une véritable remise à neuf cutanée.
La peau retrouve densité, fermeté et éclat. C’est le seul peeling qui permet un effet “lifting” sans bistouri.
Q : À quoi ressemble la peau après un peeling au phénol ?
Juste après le soin, la peau devient blanche, puis brunit : c’est la réaction normale du produit.
Les jours suivants, elle se régénère progressivement. En une dizaine de jours, une peau neuve apparaît — plus lisse, plus uniforme, plus lumineuse.
Au fil des semaines, le collagène se reforme et la peau gagne encore en fermeté.
Q : Les résultats sont-ils durables ?
Oui, et c’est l’un des grands avantages de cette technique. Les effets peuvent durer jusqu’à dix ans.
C’est un rajeunissement global et durable, à condition de protéger sa peau du soleil et de maintenir une bonne routine d’entretien.
Un peeling au phénol ne se refait pas chaque année : il agit en profondeur et restructure réellement la peau.
Q : Le peeling au phénol a parfois la réputation d’être lourd. Pourquoi ?
Historiquement, après l’acte, le visage était recouvert d’un pansement occlusif, une sorte de scotch médical qui agissait comme une barrière protectrice.
Quelques jours plus tard, ce pansement devait être retiré au cabinet, ce qui pouvait être inconfortable : on venait décoller le scotch d’une peau déjà fragilisée par le phénol.
C’est une étape que beaucoup de patients redoutaient.
Q : Vous avez donc choisi de modifier cette étape ?
Oui.
Au fil de mon expérience, j’ai progressivement ajusté ma technique pour préserver la qualité du résultat tout en simplifiant la convalescence.
J’ai développé un protocole post-acte qui ne nécessite plus de pansement occlusif.
Le patient repart chez lui avec un protocole de soins et un suivi à distance. C’est beaucoup plus confortable, surtout pour ceux qui viennent de loin.
Q : Cette évolution change-t-elle les résultats ?
Non, les résultats sont identiques, parfois même améliorés.
La cicatrisation est plus homogène, la peau reste souple, et la récupération se fait dans de meilleures conditions.
L’objectif n’était pas de simplifier le geste, mais d’adapter le protocole à la réalité du patient — pour qu’il vive mieux sa convalescence, sans perdre en efficacité.
Q : Comment se déroule une séance de peeling au phénol ?
Le traitement se fait au cabinet, après une préparation cutanée spécifique les semaines précédentes.
Le jour de l’acte, la peau est nettoyée et dégraissée, puis le peeling est appliqué zone par zone.
On ressent une sensation de chaleur passagère, puis la peau s’anesthésie d’elle-même sous l’effet du phénol.
La séance dure entre 30 et 60 minutes selon les zones à traiter.
Q : Et après le soin ?
Les trois premiers jours, la peau est rouge-brun et légèrement tendue.
Elle se renouvelle progressivement, puis laisse apparaître une peau neuve entre le 7ᵉ et le 10ᵉ jour.
Avec cette technique sans pansement occlusif, la période post-acte est beaucoup plus simple : pas de scotch à retirer, pas de rendez-vous de dépose, et une convalescence bien plus douce.
Q : Que ressentent les patients après un peeling au phénol ?
Ils découvrent une peau plus jeune, plus claire, sans rides profondes ni taches.
Le visage retrouve son éclat naturel, sans aspect artificiel.
C’est ce qui rend ce traitement si gratifiant — à la fois pour le patient et pour le médecin.
Un acte d’expertise, au service du naturel et du confort
Grâce à une pratique perfectionnée au fil des années, le Dr Jérôme Quezel Guerraz offre une version modernisée du peeling au phénol : des résultats spectaculaires, une suite plus douce et une prise en charge humaine et sur mesure.
Un soin d’excellence, adapté aux exigences d’aujourd’hui.














